Pourquoi diffuser KaraWin et KaraDos en shareware?

Pas pour gagner de l'argent, ca je peux vous l'assurer ;-)

 

 

Les premières diffusions de KaraDos étaient freeware puis cardware. Alors, pourquoi changer?
En fait, la première expérience de KaraDos montre que la diffusion sur internet est très frustrante pour un auteur: pas de retour de la part des utilisateurs, même si vous savez qu'ils sont nombreux, et donc pas de contact. Un sentiment de vide après des heures de travail. Le «cardware» est peut être même pire dans la mesure ou vous recevez une, deux cartes, pas plus. (Merci a tout ceux qui ont fait cet effort)

Un autre scénario est que votre programme devient un must incontournable, et alors la, vous recevez un flot de mails qui vous mange tout votre temps libre, déjà si bien occupé. Vous devez répondre aux exigences des utilisateurs, documenter votre programme, l'améliorer sans arrêt etc... Tout cela a un coût et un freeware doit pouvoir survivre malgré tout. Comment faire?

Le mode shareware permet de calmer le jeu et d'avoir des contacts avec des utilisateurs vraiment motivés. La cotisation minime permet a peine de couvrir les frais qu'entraîne l'effort de présentation et d'aide nécessaires , mais quelle satisfaction! Les utilisateurs «réguliers» deviennent souvent de vrais amis même si on ne se voit jamais directement, et il est alors possible d'évaluer l'impact du produit par extrapolation.

Et puis, il faut bien le reconnaître, voir votre produit diffusé sur de nombreuses autres pages flatte votre ego, mais ca vous ne le découvrez pas tout de suite ;-)

S'il manque une fonction qui vous semble essentielle, appelez moi, on verra ensemble comment améliorer les choses.

 

Et le piratage ?

C'est la rancon de la gloire. Je ne fais rien de particulier pour proteger les logiciels sachant (pour quelques bonnes raisons) que toute protection est illusoire. Je préfère le terme de rappel shareware plutot que de protection shareware. Un cracker experimente mettra moins de deux minutes pour faire sauter ce rappel. C'est tellement facile que ce n'est plus du sport mais du vol simple. Aucune excuse donc.